• Au Moyen-Âge, la peste ravageait l'Europe.
    Au XVII ème siècle, la monarchie était une machine de mort.
    Au XIX ème, ce fut l'alcoolisme et la syphilis.
    Aujourd'hui, le fléau du siècle c'est le fric.


    Le fric, terme vulgaire mais fort courant pour désigner l'argent, monnaie d'échange planétaire.

    Envahi de biens, l'Homme dans toute son impuissance, ce voit contraint à la consommation de masse: objets inutiles, inadaptés, en surnombre. Ces objets sont présentés en spots publicitaires, défilants 24h/24h, 7j/7j, partout et en boucle; les objets proposés sont toujours mieux que ceux d'à côté, plus utiles, plus performants, plus indispensables et souvent plus cher.

    Afin d'acquérir ce véritable tas de boue, l'Homme doit gagner de l'argent dans le but d'échanger cet argent contre ces mêmes objets. Avec une quantité volumineuse d'argent un individu I peut donc obtenir tous les objets x qu'il souhaite.

    Le but du jeu pour le système économique, est donc, de pousser à la consommation. Premier moyen par la publicité, mais ce n'est pas toujours suffisant. L'économie cherche donc des solutions:

    _1 Des objets jetables: I devra acheter un même objet tous les mois ou tous les jours car l'objet ne peut se conserver plus longtemps. On peut aussi citer les pannes de matériel électroménagé, une bonne entreprise est une entreprise dont les machines à laver ne survivent qu'une année, par exemple.

    _2 Le crédit: I n'a pas assez d'argent? Oh pas de problème. I paiera dans 6mois.

    _3 Soldes et promotions: Les objets sont vendus à des prix plus bas que la normal. I interpellé par cette baisse pensera faire une bonne affaire et achètera en grosse quantité.

    _4 L'exclusivité: Des offres de produits spécifiques mais qui ne durent que peu de temps. I sera tout feu tout flamme et ira au premier magasin venu.

    _5 Les cadeaux: I aime les cadeaux, si I achète quelque chose et obtient un cadeau il achètera à nouveau. On observe le même comportement avec les canidés.

    _6 La fidélisation: I satisfait, I reviendra. Carte de fidélité avec remise et cadeau à la fin, I va jouir...

    Le plus effrayant dans ce système ce sont les excès. Des individus s'endettent pour obtenir toujours plus; cela mène parfois à la mort, lorsque l'individu est submergé il cherchera une échappatoire, en général, la mort par suicide ou des actions stupides telles que voler l'argent des autres. D'autre ne savent que consommer, ainsi, certains possèdent une culture générale inexistante (ou bien une culture de consommation), des capacités de réflexions amoindries, une dépendance certaine à l'argent et aux produits inutiles. Cela est une débauche beaucoup plus forte, misérable et dégradante que n'importe quel libertin ne pourra jamais atteindre.

    Certains qui ne comprennent pas cette société, font néanmoins des efforts pour entrer dans le moule. Mais c'est extrêmement difficile, voire impossible. Mais ceux-là, ne peuvent sortir de cette boite aux couleurs éclatantes, fresque gerbante des plus grandes injustices que l'Homme ait pu créer. Homos économicus est né. Il n'est qu'une plaie, putride sur le corps d'un être pur... Il vous reste deux échappatoires, la mort volontaire ou involontaire.

    Notes d'Aluan, humaniste et chercheur.


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  •  Dans ma vie mes sang-timents comptent sang fois plus que tout le reste.
    Mes sang-timents sont ma raison de vivre et sang mes sang-timents je ne serai pas.



                                                                                                               Amen.




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