• Je disais ça comme ça en fait...




    Sege Brussolo est un auteur capable d'écrire avec notre société actuelle comme base, de se projeter un chouilla plus loin dans le temps et de créer un monde réaliste aux reflets fantastiques avec des protagonistes bien choisis, évoluant dans un futur sombre.

    Ceux qui dorment en ces murs ça donne ça:

    "Ils vivaient en bordure de l'Amazone. Ils détestaient les missionnaires, ils réprouvaient la morale des Blancs. Ils avaient leurs propres coutumes. Il n'y avait pas de police chez eux, mais un comptable surnommé " le diable en chapeau blanc" dont la fonction consistait moins à punir qu'à remettre les compteurs à zéro. Ils avaient le droit de voler, de tuer, à condition de se soumettre à l'appréciation de ce juge qui les notait, comme un maître d'école.
    Une bonne action compensait un crime. On avait le droit d'assassiner ces voisins à condition de sauver un bébé d'un incendie; il fallait que les notes s'équilibrent...
    Si c'était le cas, vous pouviez aller librement, sans avoir à redouter la moindre sanction. Dans le cas contraire, il vous restait peu de temps à vivre. Très peu de temps...
    Quand on vit à proximité de la jungle, il n'y a pas d'âge pour avoir peur de l'obscurité."


    Sans fioritures exagérées, ce livre se lit facilement, avec de nombreux rebondissement auxquels on ne s'attend pas, difficile d'être déçu et bon bouquin de plage...

     


    3 commentaires
  • J'ai décrété qu'il était temps de débattre et j'ai choisi un sujet particulier. Avant de développer mon propos j'aimerais éditer des règles claires que vous êtes priez de respecter (je vais même les mettre en rouge):

    Petit un: Avant de venir tels des poules attirées par la graine sèche (pour ne pas être vulgaire) et de me traiter de tous les noms et plus particulièrement de fasciste, pro-ana ou je ne sais quelle connerie: Vous êtes priés (tous autant que vous êtes) de LIRE dans son intégralité ce dont je vais parler.

    Petit deux: Le titre est provoquant, cependant je ne l'ai jamais voulu blessant, c'est ce que, je l'espère, vous comprendrez en lisant ce qui suis. D'ailleurs la provocation (c'est bien connu) attire le lecteur, alors si vous êtes là, c'est que vous souffrez d'un syndrôme de curiosité et/ou de voyeurisme aïgu.

    Petit trois:
    Quelque soit ce que vous avez à me dire (en bien ou en mal) j'aimerais que vous gardiez vos propos injurieux pour vous et si vous ne pouvez commenter qu'en état d'agressivité extrême, tâchez de rester respectueux.





    Ce qui m'a fait bondir dernièrement est un chiffre donné par un reportage de tf1. Le sujet était l'émergence d'un nouveau type de restauration rapide aux USA, un restaurant qui prône la chose suivante:

    Lorsque les clients entrent chez eux, ils sont gros et malheureux, quand ils en ressortent ils sont toujours aussi gros mais heureux.
    Bon déjà à ce moment mes tripes avaient effectué une belle rotation dans mon pauvre ventre, ce phénomène fut amplifié à la vue des repas servis ( par de sveltes et ravissantes serveuses en costume d'infirmières d'ailleurs): le plus gros hamburger se nomme "quadruple pontage" (ou quelque chose dans ce goût là) en référence aux problèmes cardiaques provoqués par l'excès de poids. D'après certains calculs, ce hamburger contiendrait environ 8000 kcal, soit de quoi nourrir un homme pour environ 3jours... (et encore, c'est un homme bien nourrit par maman ça)


    C'est au détour de ces joyeusetés que j'ai appris qu'environ 70% de la population américaine était obèse, voir ça après son repas, c'est une épreuve...
    Alors le comportement alimentaire USien et la dangerosité de tels repas ne sont pas le coeur du débat d'aujourd'hui, mais de l'augmentation fulgurante du nombre de personnes obèses que ce soit aux States, qu'en Europe ou ailleurs.

    Je tiens à préciser dès à présent que lorsque je parle de personnes obèses, j'englobe la part "extrème" des personnes en surpoids, je considère qu'il y a une grande différence entre :

    Cette personne, la légende de l'image nous informe qu'elle pèse près de 500kg et est âgée de 40ans.


    Et cette personne, qui est d'ailleurs Miss Surrey 2008. (80kg)



    Nous avons d'un côté un extrème qui devient de plus en plus répandu, certes tous les obèses n'avoisinent pas la demi tonne (et heureusement) mais beaucoup sont au dessus de la barre des 100kg. Je considère qu'une personne ayant un poids normal se situe entre quelqu'un de fin (hors anorexie) pour la limite basse et Miss Surrey ci-dessus pour la limite haute (les taquins me diront que la Miss est en surpoids, certes mais je vais venir à en parler d'handicap, et je pense que la Miss n'en est pas encore à se point).

    Cette tendance au surpoids et surtout à l'obésité, qui commence de plus en plus jeune, est inquiétante. Sans parler de restriction, de maladie, de régime ou autre, je pense, de manière tout à fait générale que l'on peut profiter de la vie et surtout de la nourriture sans pour autant en arriver à des corpulences pareilles (cf photo 1 pour ceux qui chercheraient la petite bête). L'obésité est dangereuse pour celui qui la subit et devient à terme invalidante.

    Toute époque à vu son quotas de personnes plus "rondes" que la moyenne, mais jusqu'à il n'y a pas si longtemps que ça, ces personnes étaient en minorité, une classe composée de 20 élèves en surpoids sur 30 n'existait pas; et surtout ces personnes étaient enrobées mais pas obèses, pas au point d'être incapable de courrir après un ballon, pas au point de vivre pour la nourriture, pas au point de transformer la journée en une orgie gastrique de 24 heures...

    Mon problème, c'est cet excès. Le problème n'est pas d'être gros, le problème est d'être aussi nombreux à l'être et surtout autant. Je sais qu'il y a des maladies qui favorisent l'obésité (mais ces personnes sont des cas à part et ne forment pas la majorité de la population obèse), que la sédentarité, la tendance à la paresse (créée par la société), les aliments toujours plus saturés en lipides et sucres, toujours plus tentants sont des facteurs aggravants; mais j'estime du haut de... mon clavier, que beaucoup de gens obèses ne devraient pas l'être.

    Je suis tolérante et je pense que la racine du problème provient de la société, cependant parfois je m'arrête et je m'interroge. Je me demande où l'on va: Vers une société ou la moitié des gens ne pourront pas travailler à cause de problème de poids? Vers une société où le hype du hype sera de bouger le moins possible? De devenir une sorte de larve qui mange, regarde un écran catodique en machonant et oublie qu'à chaque bouchée c'est un pas de plus vers la tombe?

    Alors j'extrapôle peut-être un peu trop sur la fin, mais cette culture de masse ou l'obésité est banalisée n'est à mon sens pas bonne. Lorsque l'un de vos amis fume, vous lui dites d'arrêter, que cela est mauvais pour sa santé, mais personne ne dit à un obèse de faire quelque chose, de ne pas prendre de dessert ou plus de salade car il risque de finir sa vie à 45ans sous les afres du diabète ou d'un arrêt cardiaque...


    Alors soit je débloque soit j'ai vraiment du mal à suivre le rythme du monde qui m'entoure, et pourtant je ne suis pas vieille encore...

    Is there someone here?


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