• Ca fait longtemps.
    Voilà des nouvelles fraiches.
    Je ne vous oublie pas.

    You Make Me Perfect.


    J'epsère qu'on se recroisera.


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  • Je ne vous oublie pas:


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    Les gens sont cons, on ne peut rien faire sans paperasserie, le système est impitoyable, chaque jour voit son lot quotidien de trahisons, violences et abus. Ce que l'on nomme liberté est en fait une vaste illusion dans laquelle chacun se vautre. Nous sommes régit par une société dans laquelle nous avons des obligations, dans laquelle on peut nous priver de tout pour avoir manqué à ces obligations et dans laquelle vivre est une chose compliquée en fin de compte.


    On ne sait pas si notre manière de vivre est la bonne, on ne sait pas par quoi remplacer le système existant, alors on se dit que c'est le meilleur. 


    Ce que je me demandais: Pourquoi continuer?
    Pourquoi continuer à vivre après un viol, la perte d'êtres chers, la prison, la perte de son travail, la perte du contrôle de son existence... Qu'est-ce qui fait qu'on ne veut pas s'arrêter?

     

    L'espoir d'une meilleure situation ? Non. On se dit cela un temps, mais on sait bien que ce n'est pas ça qui nous soutient.


    L'idée que cela pourrait être pire? Relativiser c'est bien, comprendre que cela n'est pas un but en soit c'est mieux...


    Ce ne sont que des épreuves envoyées par Dieu? Non. Dieu aime et pardonne. S'il avait besoin de tester la confiance de son prochain on l'appellerait Satan.


    Nous l'avons mérité? On peut mériter de s'en prendre une parce qu'on a dépassé les bornes, mais on ne peut pas mériter une mort violente ou une existence misérable par punition. L'Homme ne mérite rien, il est là c'est déjà bien assez.


    Instinct de survie? Cela fait bien longtemps que cet instinct c'est éteint, parfois il surgit lors de situations périlleuses, mais il ne nous donne pas de but et ne sauvera pas celui qui projette d'appuyer sur la détente.


    La vie est un cadeau, nous devons l'honorer? Un cadeau de qui au fait? Copuler et mettre bas sont des choses simples, nous le faisions bien avant que les hôpitaux stériles existent. Même si l'on a pas la moindre idée de comment accoucher seule, ce n'est pas grave, notre corps fera au mieux.

    C'est beau, mais ce n'est pas un but, personne n'a souhaité naitre, nous n'avons rien à honorer.


    Laisser une trace dans l'histoire? On ne se souviendra pas des 6Milliards d'âmes que nous sommes dans 1000ans et cela ne nous fera pas vivre éternellement.



    Alors pourquoi continuer?


    Parce que nous avons trop peur de l'après...


    Ceci est la seule et unique  raison qui me semble valable. Pourquoi ne pas arrêter de vivre dans un monde si chaotique et violent? Parce que pour ne plus y vivre il faut mourir.... 


    Le jour où l'on saura ce qui se passe après, chacun pourra juger si la vie vaut la peine d'être vécue... Nous sommes peut-être entrain de gaspiller du temps et de vivre pour rien car la suite est beaucoup plus réjouissante; mais nous sommes peut-être aussi entrain de vivre pour la seule et unique fois de l'éternité, il ne faut donc pas gaspiller son temps et raté la vie.


    Ôtez à l'Homme ce doute, ce simple chemin qui s'ouvre en deux à nos pieds et vous détruirez l'humanité.

     


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  • Notre société est intelligente, elle sait ce qui est bien pour elle-même, enfin elle essaye de faire au mieux pour elle-même, ce qui n'est déjà pas mal.

    Elle sait que pour fonctionner, elle a besoin de sa petite fourmillière humaine, sans qui elle ne serait pas. Elle sait aussi qu'un humain doit se sentir heureux et accompli pour travailler à plein rendement, ou au moins pour ne pas sombrer dans un mouvement destructeur envers lui-même et la société.

    De ce fait, à chaque période estivale, une information importante est remarquée par la société: certains humains ne partent pas en vacances.
    Là où chaque individu part avec sa famille, sa micro-société en somme, pour recharger ses batteries intellectuelles et physiques; certains n'y vont pas. Ce qui signifie que certains ne vont pas bien, ou du moins qu'ils n'ont peut-être pas les moyens de partir en vacances et donc pas les moyens d'aller bien, de travailler plus et de gagner plus pour partir plus loin...

    Notre société, peinée par ce constat alarmant a donc organisé un sytème d'aide pour ceux qui ne partaient pas en vacances. Ce drame famillial est compensé tant bien que mal par des émissions de saisons, avec des paysages sublimes et des reportages sur les activités de l'été. Cela permet à ceux qui, malgré les aides ne partent pas de se sentir "là-bas", avec les autres en vacances.

    Notre société est bonne merveilleuse.


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  • Lorsque le soleil, avec douceur, se couche, tendant une dernière fois ses rayons inifnis vers un horizon incertains, un autre monde s'épanouit à la faveur du crépuscule naissant. La profondeur de la nuit réveille tes sens, affûte ton instinct et remue ta faim.

    Tel un renard tu te glisses silencieusement entre les buissons, les sonorités famillières de la forêt te guident et forment une toile de douceur au creux de tes oreilles. Sûr de toi tu grimpes le long de la montagne vers un lieu que toi seul connais; pas à pas, au même rythme que la lune, tu t'élèves vers un sommet sans nom, mais connu de tous.

    A l'heure où la lune est pleine, à son zénith crépusculaire, sur ce bout de falaise dominant la forêt, ton hurlement déchire la forêt, impose un instant glacé de silence, avant la panique sylvestre.
    ..




    Bon on a vu mieux, on a vu pire aussi...


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