Je pense à toi et à l'horrible moment où tu viendras lire mes conneries. J'espère que tu auras le bon sens de me tuer, je te laisse choisir comment) et de faire disparaitre mon corps à coup de chaux vive ou de porcs affamés.
J'espère au moins que la déco te plait, je t'autorise à user de tous les moyens de pression possible pour détruire ma volonté de taper compulsivement sur mon clavier...
J'aimerais aussi te compter l'histoire du morceau de foie et de la mains au cul...
Et j'aimerais aussi qu'on se revoie, autour d'un verre, ou de rien ou d'autre chose, c'est as you want.

Elle court, partant de son minuscule terrier jusqu'à la grosse fougère d'à côté. Elle y recherche nourriture et brindilles qu'elle rapporte alors à son nid.
Je l'observe souvent, surprise par le passage d'une petite chose très rapide, sur le dallage près de moi.

Ces petits actes quotidiens et réguliers reflètent une vie simple, passée dans le présent, ayant un futur dans le présent.
C'est en étant musaraigne que l'on vit de ce que l'on a.

C'est avec un grand sourire que tu entres en cours ce matin. Dès le lever, tu choisis une jupe un peu courte, mais bon c'est pas grave t'as de jolies jambes. Le haut descend pas très bas, et la couleur flashy oblige à te regarder: tu te sens belle comme un coeur, ne demandant rien d'autre que d'être admirée. Ta petite veste qui met en valeur ton petit haut, qui lui-même met en valeur ta petite jupe qui amplifie tes grandes jambes serrées dans un petit collant, c'est avec un certain bonheur interne que tu lasses tes lacets arc-en-ciel , dans ton joli monde, tout est joli, surtout tes nouvelles Converses.
Certaines filles ricanent, mais dans l'ensemble tout le reste te regarde. Tu sors de la masse avec ton corps aux lignes fines, sculpté comme un mannequin défilant pour Mister Dior him-self. Tes vêtements seraient plus longs, tu aurais été classée dans les filles normales; mais il faut bien avouer qu'en hiver avec ta micro jupe tu dois te les geler, ça force le respect.

Le prof te laisse entrer en cours en te disant bonjour, tu lui répond avec un grand sourire et des yeux qui pétillent. Celui-ci, un peu idéaliste regarde tes formes, tes hanches qui se déhanchent entre les tables, tes jambes qui se croisent afin de cacher ta petite culotte... Tu ne sens pas ses regards pervers d'homme trop souvent tenté et jamais contenté. Après tout sa femme ménopausée, qui le laisse la caresser tous les 6mois tu t'en fous, toi tu as une belle vie de vierge pas encore souillée.

Pourquoi imaginerais-tu quelque scène salace lorsqu'il te demande de rester à la fin du cours? Tu ne sens pas ses regards insistants et ses pensées débridées qui deviennent de plus en plus fortes lorsqu'il ferme la porte derrière le dernier élève...

Ceci n'est pas une attaque anti-prof, la scène aurait pu être la même dans un bureau ou un restaurant...
Ceci n'est pas non plus un conte érotique...