• Même pas peur...

    Tu as toujours mal aux yeux le matin, le soleil te fracasse les tempes. D'ailleurs ton corps endolori te fait savoir que des nuits comme ça c'est trop dur pour lui.
    Mais après tout tu t'en fous, l'éclate est tellement bonne à chaque soir dans la boite noire aux flash et lumières aléatoires. Les basses saturées font tressaillir tes pieds sur la piste, le boum boum répété te fait bad triper, t'as l'impression d'entendre ton coeur en pleine tachycardie. C'est pas grave pour faire passer ça tu reprends un petit verre, avec une pilule bleue; le dessin est joli dessus, les filles qui se trémoussent ça te fait de l'effet. Tu as envie de passer à l'action mais ton corps est un peu mou, pour tout avouer il est carrément HS.
    Le début de soirée fut riche en lignes blanches, des images de filles bien roulées tournent dans ta tête, les basses sont un peu écoeurantes mais tu tiens bon. Une fois debout ça tourne pas mal pour ta tête, ton corps titube un peu, la sortie est proche. Les portes sont lourdes, tu transpires pour pousser un battant.
    L'air froid de la nuit te transperce de part en part, tu avais oublié que tu étais en sueur et que tu possédais un manteau. Tu marche dans la rue, elle n'est pas assez large pour toi, les murs viennent à ta rencontre avec de grands sourires, tu sembles être un pantin entre deux enfants de pierre. Tes jambes s'emmêlent en un inextricable noeud, tu t'effondres, comme si on t'avait brillamment head shot. Les boum boum sont de plus en plus forts, tu te dis que le Dj a craqué. En fait tu n'as pas capté que tu es dehors, les battements de ton coeur deviennent un appel pour la mort. Tu l'imagines bien cette grande garce avec sa faux et ses effluves de cadavres; de toute manière toi, tu es plus fort qu'elle.
    Tu te concentres un instant, oubliant ton coeur tu bouges la main, tu entames les mouvement de doigts permettant de faire un "fuck" bien envoyé. Tu ne sens plus ton coeur, tu as juste le temps de penser que c'est la fin du bad trip.

    Le médecin légiste un peu embrumé observe le spectacle qui s'offre à lui. Il zoome sur la main tendue de l'adolescent malingre, ses doigts rigides forment un doigt d'honneur, l'homme de science ne peut s'empêcher de sourire: des plaisanteries mal placées trottent dans sa tête. "Un fuck éternel..."

    Vous pouvez pas vous imaginez à quel point j'en ai chié pour poser une fin correcte, et encore celle-ci ne me plait pas assez... Fiouuu...



  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Février 2008 à 08:15
    C'est vrai que ...
    ... la fin change du début lol. C'est pas mal quand même Dos ^^ . Bonne journée, gros bisous.
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