• Ô

    Quand je te regarde, j'ai le coeur qui palpite, papillon de brume.
    J'exulte et fracasse ma tête dans les airs, tu me rends aphrodite et spiritueux, gourmandise colorée.

    Je descends la pente à vitesse croissante, poudreuse divine.
    Tu refais le papier paint de mon hypophyse.
    A grand coups de marteau, tu lèves mes inhibitions, je te chanterai l'amour pour toujours.

    Les tâches d'encre s'évaporent, viennent les chenilles sur le grillage.

    Ma vie est un long paysage peuplé de contrées sauvages, tu rends le temps plus long et le bonheur plus fleuri.
    Deviens mienne, deviens mon apoplexie.



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